Mardi 21 janvier 2020, l'Union tunisienne du service public et de la neutralité de l'administration, «administration neutre» dirigée par le très, le trop même bouillonnant Abdelkader Labbaoui, a surpris la famille élargie de la SNIPE-La Presse-Essahafa (journalistes de La Presse et d'Essahafa, techniciens et personnel administratif) par la publication d'un communiqué adressé à l'opinion publique comportant un réquisitoire injuste et truffé de mensonges effrontés et d'accusations graves qui rappellent les pratiques indignes de l'époque révolue quand le droit à la grève légale était considéré comme un acte de désobéissance et l'expression libre de l'opinion contraire exposait son auteur à la menace du licenciement abusif, voire à la prison pour de longs mois ou années.
Abdelkader Labbaoui accuse, en effet, dans son communiqué, les journalistes de La Presse et d'Essahafa et le personnel administratif et technique d'avoir séquestré lundi 20 janvier le président-directeur général de l'entreprise et la directrice des affaires administratives et financières (DAF) dans le bureau du P.D.G. tout au long de la journée en les empêchant d'accomplir leur travail et en les menaçant d'agression physique, et ce, dans le cadre de ce que l'Union tunisienne du service public qualifie de «campagne orchestrée» contre le P.D.G. et la directrice des affaires administratives et financières, dans la foulée de la grève générale observée, vendredi dernier, à l'unanimité par les travailleurs de l'entreprise, toutes spécialités confondues, mais malheureusement torpillée par un agent du service technique et un journaliste qui ont réussi, sous la «bienveillance» du P.D.G., à publier une édition pirate, le samedi 19 janvier, digne des époques les plus sombres de la dictature et de la répression.
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