Après plusieurs investigations menées par Confidentiel Afrique, il ressort que le mandat d'arrêt décerné par le juge d'Abidjan tombe sur le coup de l'article 3 du statut d'Interpol qui stipule que : «Toutes activités à caractère politique, militaire ou religieuse sont formellement interdites par l'Organisation. » Et le mandat d'arrêt décerné contre Guillaume Soro vise une deuxième infraction qui est l'atteinte à la sûreté de l'État, qui est une infraction politique ; et l'Organisation analyse les demandes de publication de notice rouge au cas par cas.
C'est pourquoi, ce mandat n'a pu être publié et appliqué contre le leader de « Générations et Peuples Solidaires », puisque l'Organisation poursuit des infractions de droit commun qui ont un intérêt pour la coopération policière internationale.
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