Le premier tour de la présidentielle de 2020, c'est le 22 février prochain. Au cours de cette période électorale, le journaliste doit être à la quête des informations, les traiter avant de les publier. C'est dans le but de permettre aux médias de travailler en toute quiétude tout en respectant les règles d'éthique et de déontologie que le PPT (Patronat de la Presse Togolaise) avec le soutien de l'USAID (Agence Américaine pour le Développement International) a organisé une formation des journalistes les 20 et 21 Janvier 2020 à Lomé.
Dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, toute personne a droit à l'information et à la liberté d'expression. Au vu de ces droits, le journaliste dans l'exercice de son devoir doit-il tout communiquer ? A cette interrogation, Adjowa Magbédé Awussaba, journaliste et formatrice a affirmé que la liberté d'expression n'est nulle part. Selon les bases juridiques de l'exercice du droit à la communication, a rappelé Mme Awussaba, la presse a obligation dans cette période très sensible d'élection présidentielle de ne pas porter atteinte à l'honneur ou à la réputation d'une personne. Elle doit en outre bannir la calomnie, les accusations sans preuves, les injures et la diffamation car pour la communicatrice, le journaliste n'a pas pour mission de régler des comptes aux gens.
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