A l'image d'un boxeur faisant face à un adversaire redoutable sur le ring, il est interdit à la République Démocratique du Congo de baisser la garde devant la menace que représente le coronavirus. Cette vigilance permanente est d'autant requise que le pays est classé parmi les « treize » à hauts risques épinglés par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) au niveau de l'Afrique.
Un mois après l'apparition de cette épidémie en République Populaire de Chine, l'unique alternative pour se mettre à l'abri reste la prévention. Celle-ci devait se situer tant au niveau du dispositif médico-sanitaire de dépistage que des mesures d'hygiène élémentaires à observer au quotidien par les Congolais comme les étrangers ayant choisi le grand Congo comme leur seconde partie. Même si le pays dispose des kits de détection des symptômes de la maladie, des gestes simples du vécu quotidien sont décisifs : lavage des mains avant comme après les repas ou avant et après avoir manipulé des aliments ou des objets suspects, toussotement sous protection d'un mouchoir, limitation des contacts physiques, cuisson des aliments à des températures susceptibles de « tuer » le virus de malheur, auto-interdiction de consommer des animaux malades, protection contre les sécrétions nasales des personnes suspectes, etc.
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