En République centrafricaine, un an après la signature par le gouvernement et 14 groupes armés d'un accord de paix, les civils continuent d'être exposés à de graves risques de violations des droits humains. Connu sous le nom d'Accord de Khartoum, ce document est le fruit de 18 mois de pourparlers sous l'égide de l'Union africaine (UA). Mais les attaques brutales contre des civils se sont poursuivies parallèlement, témoignant du mépris des groupes armés vis-à-vis de l'accord.
Lors des négociations, les commandants des groupes armés m'ont confié que les appels lancés pour établir les responsabilités mettraient la paix en danger. Le document final demeure vague sur les mesures nécessaires pour garantir la justice après les conflits et ne mentionne pas de processus spécifiques ni d'efforts en faveur de la promotion de la justice dans le pays.
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