Les autorités soudanaises ont accepté, le 12 février, de livrer l'ancien président à la Cour pénale internationale (CPI) pour répondre aux accusations de génocide et de crimes de guerre. Un engagement pris lors des pourparlers de paix entre le gouvernement soudanais et les groupes rebelles de la région du Darfour.
Cette décision ouvre la voie à l'envoi de l'ex-président Omar el-Béchir à La Haye pour y être inculpé. Il est accusé de génocide et de crimes de guerre dans le conflit qui a éclaté au Darfour en 2003 et qui a fait environ trois cent mille morts. « La justice ne peut être rendue si nous ne guérissons pas les blessures. Nous avons convenu que tous ceux qui ont fait l'objet de mandats d'arrêt seront traduits devant la CPI. Je le dis très clairement », a déclaré Mohammed Hassan Eltaish, porte-parole du gouvernement soudanais.
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