Le long du week-end écoulé, ils ont fait la une des réseaux sociaux et de certains de nos confrères. Le 15 février 2020, les activistes Naïm Touré, Aminata Rachow et un certain Lahousseni Tahar ont été jugés en premier ressort au Tribunal de Grande instance de Ouagadougou pour des faits de "diffamation et injures publiques" à l'encontre du député Barkissa Ouédraogo et de sa fille Assanata Dabal. Le sieur Touré et Aminata Rachow ont été condamnés, chacun, à six mois de prison ferme.
A l'ère des rumeurs qui inondent parfois les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui ont joué la carte de la prudence concernant le procès des trois activistes au Tribunal de Grande instance de Ouagadougou avant que les choses se précisent. Au moment où nous tracions ces lignes, nous n'avions pas tous les contours de l'affaire, tant nos tentatives d'entrer en contact avec quelques principaux concernés sont restées infructueuses. Mais l'on sait par contre que les trois mis en cause, déclarés coupables, à savoir Naïm Touré, Aminata Rachow (identité par défaut) et Lahousseni Tahar, sont beaucoup présents sur les réseaux sociaux et qu'ils ont été condamnés sur la base de publications sur leurs pages Facebook respectives. Le chef d'accusation : "Diffamation et injures publiques". Les plaignantes, Barkissa Ouédraogo, député au Parlement, chargée de missions à la Présidence du Faso au moment des faits, et sa fille, Assanata Dabal.
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