La situation en Casamance qui aborde un nouveau tournant dans le processus de paix préoccupe encore et toujours les populations. Robert Sagna, Coordonnateur du Groupe de Réflexion pour la Paix en Casamance, ne cache pas son espoir pour une paix définitive retrouvée en Casamance mais l'ancien ministre reste convaincu d'une chose : « La guerre est finie mais la paix n'est pas là».
La sentence n'a pas manqué de trouver son argumentaire chez «Monsieur Casamance». « Parce que l'absence de guerre n'est pas la paix. La paix, c'est dans les cœurs et les esprits. Les armes se sont tues certes mais il faut une réconciliation. Il faut un pardon, il faut une solution aux causes du conflit qui ont entrainé la guerre. C'est ça qui va consolider la paix, c'est ça qui va créer la paix », a expliqué l'ancien ministre qui estime qu'il faut engager un processus de développement pour permettre aux populations et à ceux-là qui étaient en brousse de renoncer à la violence et d'aller vers d'autres formes de relation de lutte qui n'ont rien à voir avec les armes ou autre kalachnikov.
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