La question mérite d'être posée pour notre pays où tous les professionnels des médias sont abusivement appelés journalistes. Une situation due à l'assimilation justifiée ou injustifiée d'autres professionnels de métiers de ce secteur au métier de journaliste.
C'est comme si être animateur, producteur, réalisateur, directeur photo, ingénieur de son, et autres métiers technico-artistiques n'avaient aucune valeur. Un emploi qui installe progressivement l'«amateurisme professionnel» dans le domaine de l'audiovisuel, et surtout celui de la profession de journaliste. Et tout cela semble être fait avec la complicité volontaire ou involontaire des responsables de médias qui dirigent ce secteur très important de la vie, qui exige pourtant expertise avéré pour l'un ou l'autre professionnel de médias, après la libéralisation disons la démocratisation de l'espace médiatique audiovisuel dans notre pays.
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