A l'échelle mondiale, on estime qu'entre 50 et 75 millions d'enfants « marginalisés » ne sont pas scolarisés. Lorsque la langue d'enseignement à l'école n'est pas la première langue parlée par les enfants, le risque de déscolarisation ou d'échec dans les petites classes est plus élevé.
Des études ont montré que l'on obtient de meilleurs résultats en primaire lorsque la langue d'enseignement est la langue maternelle des apprenants. Or, malgré les multiples preuves en ce sens et la demande des parents, de nombreux systèmes éducatifs dans le monde continuent d'imposer l'usage exclusif d'une, ou parfois de plusieurs langues privilégiées, excluant de ce fait les autres langues, et avec elles les enfants qui les parlent (Arnold, Bartlett, Gowani et Merali, 2006).
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