L'eau, même non potable, voire boueuse, est déjà rare dans le Sud.Le problème est récurrent. La sécheresse frappe régulièrement la localité d'Ambovombe Androy et la partie Sud de la Grande île mais depuis quelques semaines, la situation a empiré, privant la population d'eau potable.
L'heure est grave. L'eau potable, déjà difficile à trouver dans le Grand Sud de Madagascar, est devenue encore plus rare, ces dernières semaines. A Ambobombe Androy, un bidon de 20 litres d'eau est vendu à 6000 ariary, soit 300 ariary le litre. Pour espérer mieux, il faut débourser jusqu'à 20.000 ariary pour une bonbonne de 100 litres. A ce prix, le litre revient à 200 ariary. Puisée à plus de 20km de la ville par des vendeurs d'eau, et transportée en charrettes à zébus, cette eau est attendue par toute une population tous les jours, en fin de journée. Les ménages qui disposent encore suffisamment d'argent achètent quelques bidons. D'autres se contentent de quelques litres par jour, utilisés pour l'essentiel : la cuisson des repas, quand repas il y a, et pour boire. Pour l'hygiène, il faudra attendre.
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