Dans quelques heures, les élections présidentielles. Nous avions souhaité de tous nos vœux et fait tout ce qui était possible pour que Faure Gnassingbé ne puisse briguer un quatrième (4ème) mandat et que l'élection à proprement parler n'intervienne qu'après une transition politique. Mais la réalité, aujourd'hui, est tout autre.
Loin de vouloir s'appesantir sur les éléments objectifs qui ont contribué à cet état de fait, il est, plutôt préférable de penser à comment utiliser l'opportunité des élections présidentielles pour empêcher le fossoyeur de la République, adepte des méthodes viles et abjectes de faire le 4ème mandat qu'il convoite tant. Un silence, en ce moment crucial, ne pouvait être interprété que comme une résignation totale, à défaut, comme une complicité.
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