Franklin Boukaka a laissé une empreinte tant au Congo que sur l'échiquier international. Il a rejoint les limbes dans la nuit du 23 au 24 février 1972. Quarante-huit ans après, sa musique est toujours débout comme les pyramides des Pharaons et sa chanson « Mwanga » ne cesse d'être interprétée par des orchestres de renom.
Ce titre est une complainte à l'endroit d'Antoinette Mwanga, Styliste modéliste de renom, morte dans les circonstances qui demeurent toujours inexplicables. En 1965, Mwanga et Franklin vivaient le grand amour. Ils habitaient dans la même maison dans la rue des martyrs à Moungali, quatrième arrondissement de Brazzaville. Puis est venu un temps où les deux ne s'entendez plus. Ils décidèrent donc de se séparer. En apprenant son décès, Franklin chante : « Mwanga, personne n'échappe à la mort, on le sait mais la douleur causée par ta mort me pousse à me demander pourquoi tu es parti si tôt. Tes amis et toute la ville de Brazzaville te pleurent. Où est allé Mwanga ? Si la mort avait un prix, moi Boukaka, je l'achèterais pour t'en épargner, Faignon (père) et Manu Dibango aussi feraient autant », raconte en substance ce tube teintée de mélancolie.
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