Algérie: Après un an de manifestations, le Hirak peine à envisager l'avenir

Le 22 février 2019, les Algériens manifestaient à travers tout le pays pour dénoncer le projet de cinquième mandat d'Abdelaziz Bouteflika. Un an plus tard, d'Annaba à Oran, ils s'interrogent sur la suite du mouvement de protestation, alors que le nouveau président Abdelmadjid Tebboune ne semble pas convaincre.

Drapeau noué autour des épaules, un groupe de jeunes hommes reprennent un chant de supporters de football qu'ils ont adapté à l'actualité de la semaine. Dans le centre historique d'Annaba, des hommes et femmes défilent, téléphone portable brandi pour filmer. La ville, la quatrième plus grande du pays, proche de la frontière tunisienne, n'a pas cessé de manifester, depuis le début du mouvement de protestation algérien le 22 février 2019. Il y a un an, les habitants de la ville, comme ailleurs dans le pays, scandaient « Non au cinquième mandat » et « FLN dégage ». Aujourd'hui, ils demandent un changement de système politique.

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