Le Conseil des ministres a approuvé le redémarrage du réacteur Triga II à Kinshasa. Par ailleurs, sur le plan diplomatique, les autorités RD-congolaises ont pris l'option d'expliquer la position du pays lors de la réunion de consultation sur les améliorations de la sécurité nucléaire qui se tiendra à Viennes avant la fin du mois de février 2020.
Le nucléaire fait toujours l'objet d'une attention particulière de la communauté internationale, autrement dit « des pays développés », ironise un chercheur RD-congolais approché par la rédaction. En effet, même en l'absence d'activité du réacteur nucléaire, le site érigé en plein cœur de l'Université de Kinshasa (Unikin) reçoit régulièrement les inspecteurs de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA). Entre le 29 juillet et le 2 août 2019, une équipe d'experts a effectué une mission d'inspection visuelle du combustible nucléaire et des structures internes du réacteur pour en évaluer l'état exact. Il s'agit tout de même d'un réacteur inauguré en 1972 et mis en marche officiellement une année après. A ce jour, il reste opérationnel bien qu'inactif depuis des lustres. L'on n'y trouve même de l'uranium et autres déchets fissiles stockés sur le site universitaire. Le plan de modernisation estimé à des millions de dollars américains attend toujours un financement conséquent. Sa principale vocation est de mener des recherches génétiques, industrielles, médicales et biologiques.
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