«La forêt et la fièvre, voilà deux bons généraux qui me défendent contre les Européens », aime à dire Radama Ier. Le gouvernement royal s'est toujours refusé à l'ouverture de routes, en raison de la méfiance que lui inspirent les contacts avec l'Extérieur et, en particulier, les relations avec les Européens.
Quelques années plus tard, avec l'utilisation de la brique et de la pierre dans la construction, la capitale royale commence à prendre un bel aspect. Pourtant, le développement de la voirie et de l'urbanisme ne va pas de pair avec l'architecture. Les rues sont inexistantes et « seuls des sentiers et des fondrières permettaient de communiquer d'un quartier à l'autre et de circuler d'une bâtisse à l'autre » (Revue de Madagascar, Spécial Tananarive, 1952).
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