Après la démission de Ghassan Salamé, l'envoyé spécial des Nations unies sur la Libye lundi 2 mars et à quelques jours d'une nouvelle réunion du comité de haut niveau de l'Union Africaine sur la Libye, le 12 mars au Congo-Brazzaville, certains pays africains espèrent que cette démission va permettre à l'Afrique de jouer un plus grand rôle dans le dossier libyen.
Après la démission de l'émissaire de l'ONU, l'Afrique espère avoir plus d'influence dans la gestion du dossier libyen. « Ghassan Salamé était insensible au rôle de l'Afrique dans le processus de paix », regrette un diplomate tchadien. Sa démission pourrait donc, selon lui, permettre de mieux prendre en compte les suggestions de l'Union africaine sur le sujet, et amener à la nomination d'un émissaire commun, pour l'Union africaine et les Nations unies, l'une des demandes du continent.
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