Le mal est là. 3 contaminés confirmés sont sur notre sol. L'inviolabilité de notre insularité est un mythe qui s'effondre à jamais.
Tout comme le « rano rano ! » contre les balles ennemies transformées en eau. Seules persistent des guéguerres politiques et des croyances qui ont la dent dure. Pour les premières, les moindres défaillances des uns deviennent des victoires éclatantes pour les autres et l'opinion versatile, comme toujours, telle une girouette qui brasse fort l'air et balaie, aplatit les battus, du moment, jusqu'à la prochaine estocade de ces derniers. Ainsi va la vie démocratique comme nous l'entendons. Un jour blanc et le lendemain, noir. Puis, les croyances dites populaires qui ne se réduisent pas pour autant aux défavorisés socialement mais aussi latentes dans la pensée de la « crème » de la pyramide sociale. « La crasse et la promiscuité » rendent, dit-on, invulnérables aux maux les plus viraux. « Les plus faibles disparaissent naturellement et ne subsistent plus que les plus gaillards, mais dans l'absolu cette population reste stable car sa propension à augmenter, et à compenser du vide laissé est très forte »
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