Les tireurs de cyclo-pousse sont descendus dans la rue. Ne bénéficiant pas d'indemnités spéciales comme les prostituées et les vendeuses, ils dénoncent une injustice.
Sur le pied de guerre. Conducteurs de cyclo-pousses et de triporteurs de la ville de Toamasina ont fini par se rebeller. Privés de gagne pain depuis le début de semaine avec l'application des mesures de confinement, ils étaient plus d'un millier à être descendus dans la rue, hier, pour manifester leur inconvenance et dénoncer au passage un deux poids de mesure en ce qui concerne le traitement des travailleurs libres et les autres secteurs d'activités. Hier, en fin de matinée, la tension qui couve depuis quelques jours a dégénéré en altercation. Aux alentours de 11h30, plus d'un millier de conducteurs de triporteurs et de cyclo-pousses se sont massés dans la rue d'Antanambao Verrerie pour manifester leur ras-le-bol.
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