Les habitants de Brazzaville ont diversement interprété les mesures édictées samedi 28 mars par le président Denis Sassou Nguesso en vue de freiner la propagation du COVID-19 en Répulique du Congo. Des mesures qui vont de l'état d'urgence sanitaire à l'instauration d'un couvre-feu, en passant par un confinement à domicile de l'ensemble de la population du 31 mars au 30 avril 2020. Des mesures qui interviennent après la fermeture des lieux de culte, écoles, bars, restaurants et des frontières.
Assis sous la véranda de sa maison du sixième arrondissement de Brazzaville, Anguios Nganguia Engambé, homme politique, médite sur les mesures préventives du président de la République. Il les juge coriaces : trente jours de confinement c'est exagéré selon lui. « Je trouve que c'est trop ! Trente jours d'affilée c'est pas du tout une bonne mesure. Il faut plutôt aller pas à pas en prenant une mesure qui tienne compte de la réalité de notre pays », où bon nombre de personnes vivent du secteur informel, argumente M. Nganguia Engambé. Un point de vue partagé par certains de ses voisins.
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