Confinement jour 8. Les artères de la ville et les grands marchés d'Antananarivo, ainsi que les rues principales sont maintenant quasiment déserts.
Mais derrière, le confinement semble être un vain mot pour les habitants de certains quartiers, et les consignes données à la radio et à la télévision ne semblent pas avoir d'effets sur eux. Dans certaines zones à forte concentration populaire, en effet, la promiscuité reste quasiment inchangée dans la journée : parties de foot dans les ruelles pour les gamins et les ados ; séances de regroupements sans raison apparente ; bref, les ruelles continuent d'être fréquentées comme avant, ou presque. Seules les devantures des épiceries ferment peu après l'heure indiquée : midi. L'épicier, lui, reste accessible en toquant à la porte pour demander un peu de sucre, de l'huile et autres PPN, ou des cigarettes !
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