En la matière, l'enseignant Meissa Babou à l'université Cheikh Anta Diop, soutient: «Le confinement sanitaire est une très bonne chose, mais le confinement économique mène à une catastrophe».
Etayant son propos, il fait remarquer que «60% de nos concitoyens sont des ruraux, plus 20 à 25% d'artisans. S'y ajoutent ceux de l'informel sur une population de 85% de non-salariés. En clair, de gens qui vivent à la débrouille. Donc, vu sous cet angle, on risque de se retrouver avec moins de 10% de salariés capables de tenir le coup pour seulement un mois». C'est-à-dire au jour le jour», avertit l'enseignant. Mesurant le degré du risque de confinement, le Pr Babou dira: «Le couvre-feu en lui-même fait déjà des dégâts».
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