Les barrages érigés aux périphéries de la capitale ne laissent pas passer des produits de consommation. Ceux-ci disparaissent peu à peu des étals d'Antananarivo.
Les marchés de quartier ne sont plus approvisionnés comme il faut. Les pommes de terre, les carottes ou concombres et les fruits disparaissent des étals des vendeurs de légumes d'Ampefiloha, des 67ha ou encore d'Antohomadinika. Des quartiers populaires de la capitale. Une commerçante d'Ampefiloha raconte que leurs fournisseurs à Anosibe en disposent peu ou pas. Seules quelques grandes surfaces en possèdent encore mais à des prix différents de ceux des marchés de quartier. « Ces aliments sont autorisés à s'introduire dans la ville malgré les mesures de confinement partiel mais le s camion s transporteurs ne peuvent plus sortir au niveau des barrages pour pouvoir en transporter d'autres, parce qu'ils sont vides au retour », raconte alors un commerçant grossiste.
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