Alger — Le peuple sahraoui sans défense continue de pâtir des affres des mines, et autres restes explosifs, vestiges de la guerre avec l'occupant marocain, qui fauchent chaque année des vies et causent des handicaps a beaucoup de civils, a révélé le président de l'Association sahraouie des victimes des mines antipersonnel (ASAVIM), Aziz Haidar.
Dans un entretien à l'APS, à l'occasion de la Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines (4 avril), M. Haidar a précisé que "le cessez-le-feu signé entre le Front populaire de libération de la Saguia el-Hamra et du Rio de Oro (Front Polisario) et l'occupant marocain en 1991 n'a pas eu de véritable incidence sur le peuple sahraoui qui a continué depuis à vivre sous la menace des mines et des bombes à sous-munitions".
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