Tunisie: La faute partagée

8 Avril 2020

Le cri de détresse lancé par Abdellatif Mekki, ministre de la Santé, hier lors d'une conférence de presse, laisse entendre qu'il faut s'attendre au pire.

En effet, si la propagation du virus en Tunisie est plus importante, ce sera à cause du comportement irresponsable des citoyens qui ne respectent pas les consignes du confinement et surtout de ceux qui sont contaminés mais qui refusent toujours le confinement obligatoire dans les centres réservés. « On va démolir tout ce qu'on avait réussi à réaliser pendant la première phase de lutte contre l'épidémie », a-t-il dit. Son avertissement sous-entend-il un cri d'alerte ou une décharge de responsabilité ? Les chiffres en sa possession démontrent-ils une hausse incontrôlée du nombre de contaminations ?

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