Qui aurait cru qu'un jour les visiteurs déserteraient les monuments historiques, les ruelles et l'ancienne médina de Tanger, que le silence submergerait les grottes d'Hercule, que le parc de Perdicaris-Rmilat deviendrait une vaste forêt dépeuplée, que "Souk Dakhel" et "Souk Bara", habituellement très animés, se retrouveraient face à un vide retentissant, et que les fameuses balades sur le boulevard Mohammed VI (corniche) ne deviendraient qu'un lointain souvenir ?
Les habitants et les visiteurs de Tanger avaient pris pour habitude de passer leurs weekends printaniers dans nombre de forêts, de parcs et de monuments historiques de la ville. Un loisir devenu impossible en ces temps de pandémie, où le nouveau coronavirus oblige au confinement et au respect de la distanciation sociale au sein d'une société connue pour son amour des espaces verts et des sorties.
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