Déclarations par-ci, interviews par-là. Top Congo, Radio Okapi, Télé 50, B-One, CCTV, Canal Kin, RTGA, Digital ... ils étaient sur les chaînes privées de radio et de télévision pour se faire entendre. Ayant été depuis longtemps testés positifs au COVIC (Corona virus d'hérésies constitutionnelles), ils avaient investi des journaux écrits et en ligne ainsi que tous les réseaux sociaux pour enseigner un « droit constitutionnel des hérésies » selon lequel le Président Félix Tshisekedi avait violé la Constitution en proclamant l'état d'urgence par son ordonnance no 20/014 du 24 mars 2020, alors qu'il avait besoin de l'autorisation des deux Chambres du Parlement réunies en Congrès pour le faire.
Selon les « constitutionnalistes de l'inanition de la Nation », « de l'eschatologie » ou du « Grand Soir » de l'ancien régime ainsi que leurs « juristes et politiciens du ventre », l'état d'urgence proclamé par le Président Félix Tshisekedi était un « état de fait » et il était impératif de convoquer le Congrès pour le régulariser ! Ivres du lait de la ferme (!), ces compatriotes avaient perdu la boussole constitutionnelle sur le chemin du retour, au point de considérer l'état d'urgence proclamé conformément aux articles 69, 79, 144 et 145 de la Constitution comme une « situation de fait » qu'ils ne savaient plus différencier d'une situation ou d'un état de droit.
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