L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré le coronavirus une pandémie. Les infections augmentent maintenant de façon exponentielle comme le montre la figure ci-dessous (développée par le Centre Africain de Contrôle des Maladies (CDC)), qui compare la situation en Afrique et celle en Europe.
La lutte contre une pandémie telle que le coronavirus nécessite une action rapide, agile et décisive. L'action entreprise par la Chine en imposant un confinement total a contribué à réduire le taux d'infections dans le pays. Cela peut être comparé à l'approche d'autres pays comme l'Italie, l'Espagne, le Portugal et les États-Unis où des actions décisives ont été retardées - une approche qui, malheureusement, est actuellement suivie par certains pays africains.
L'Afrique ne doit pas faire la même erreur que les pays européens et les États-Unis d'Amérique qui ont vu leurs services de santé submergés par des cas graves et critiques avec un nombre élevé de décès. La tendance actuelle du nombre de cas de COVID-19 en Afrique (après 35 jours) semble malheureusement suivre la même tendance qu'en Europe. Il est donc temps de prendre des mesures fortes, dont la plus importante est le confinement total. Compte tenu de ses systèmes de santé faibles et fragiles, l'Afrique ne peut plus perdre de temps.
Le Centre des objectifs de développement durable pour l'Afrique (CODD/A) soutient l'appel au confinement, comme l'ont lancé un certain nombre de pays africains.
Le SDGC / A réitère ce qui suit :
•Passer au confinement maintenant, ne perdez pas de temps. Lancer une campagne de séjour à domicile. Le coût de l'inaction peut être écrasant.
• Développer des mesures préventives comprenant l'installation de lavabos dans tous les lieux publics. Ceux-ci doivent rester ouverts pour répondre aux besoins quotidiens des personnes travaillant et visitant les structures telles que les pharmacies, les hôpitaux, les restaurants, les magasins et autres bâtiments publics.
• Mettre en place une structure interministérielle pour gérer le processus en temps réel.
• Rester transparent dans la communication de l'évolution de la maladie dans le pays.
• Utiliser les réseaux sociaux (presse écrite, télévision) pour informer le grand public, notamment en fournissant des messages dans les langues locales.
• Concevoir et mettre en œuvre le plus rapidement possible un système d'intervention d'urgence.