Le COVID-19 n'a que faire de qui nous sommes, du lieu où nous vivons, de nos croyances ou de nos différences. Pour le combattre, nous avons besoin du moindre brin de solidarité. Et pourtant, la pandémie continue de générer une avalanche de haine et de xénophobie ; on désigne des boucs émissaires ; on entretient la peur.
La haine de l'étranger se répand sur Internet et dans les rues. Les théories du complot à caractère antisémite prolifèrent et des musulmans sont victimes d'attaques liées au COVID-19. Des migrants et des réfugiés ont été accusés de propager le virus et se sont vus refuser l'accès aux soins médicaux. Les personnes âgées étant parmi les plus vulnérables face à la maladie, l'idée répugnante que l'on pouvait les sacrifier a commencé à se répandre. Enfin, des journalistes, des lanceurs d'alerte, des professionnels de santé, des travailleurs humanitaires et des défenseurs des droits humains sont pris pour cible simplement parce qu'ils font leur métier.
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