Créditée deuxième force politique de la MP (Majorité Présidentielle) en 2011, après le PPRD (Parti du Peuple pour la République et la Démocratie), avec un total de 45 élus, l'AFDC-A (Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés), semblait partie pour bouleverser davantage l'échiquier politique national en 2018. Hélas, des dignitaires du PPRD, bien que sociétaires de la même famille politique que Modeste Bahati, l'autorité morale de ce regroupement politique, ne voyaient pas d'un bon œil sa montée en force et son rapprochement du Raïs Kabila, qui commençaient à lui prêter beaucoup d'attention à chaque partage des dividendes post-électoraux (ministères nationaux et provinciaux, territoriale, entreprises et services publics, etc.).
D'où l'organisation, contre l'AFDC-A et ses candidats aux législatives nationales et provinciales de 2018 d'un vaste complot électoral planifié par le PPRD et exécuté par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante). Selon Modeste Bahati, qui en a fait la révélation à quelques notables du Sud-Kivu avec qui il a échangé dernièrement, c'est le PPRD Norbert Basengezi, alors vice-président de cette institution d'appui à la démocratie, qui était à la manœuvre pour tripatouiller les chiffres, avec l'assistance technique de son fils, Marcellin Basengezi, qui avait la mainmise sur la « clé » de tous les machines à voter.
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