En se dirigeant vers les urnes, en octobre dernier, les citoyens n'avaient pas l'impression qu'ils allaient élire un parlement aussi tendu, hétérogène et conflictuel qu'il soit. Il ne se passe pas une semaine, pour ne pas dire une journée, sans que l'on entende parler d'un brouhaha et d'un blocage à l'hémicycle. S'agit-il d'un mauvais choix dès le départ ou est-il question de députés qui sont dans l'incapacité de faire prévaloir les intérêts de leurs électeurs ?
De nouveaux conflits et incidents surviennent à l'ARP, alors que le pays traverse une crise sanitaire et économique inédite, pour nous rappeler la fragilité du paysage parlementaire. Le récent épisode de cette tension et de cette image sombre du travail parlementaire a eu lieu lors de la plénière du soir du mercredi dernier, lorsqu'elle a été suspendue sur fond d'une vive tension politique. Car en effet, il ne se passe pas une plénière sans que l'on entende parler de conflit ou de blocage au sein de l'Assemblée des Représentants du Peuple qui s'est transformée, à l'heure de cette deuxième législature et en dépit de la crise sanitaire, en une arène de règlement de comptes politique.
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