Luanda — Après 60 jours de confinement social, en vertu du décret présidentiel sur l'état d'urgence, l'Angola observe, depuis ce mardi, l'état de calamité publique, avec de nouvelles règles pour faire face au coronavirus (Covid-19).
La décision, selon l'Exécutif, vise à permettre le processus graduel de retour à la normalité dans la vie sociale du pays, malgré la reconnaissance de l'existence d'un «risque de contagion» encore élevé du nouveau coronavirus (Covid-19).
Le pouvoir exécutif estime "qu'il ne peut négliger les graves conséquences économiques résultant de la paralysie de la vie sociale et de l'atteinte aux droits fondamentaux".
Pour cette raison, le Gouvernement prétend, avec la nouvelle mesure, "un équilibre proportionnel entre la défense de la santé publique et l'exercice normal des activités économiques et sociales".
Entre autres mesures, selon les termes définis par les autorités compétentes, la clôture sanitaire nationale est maintenue, il n'est permis que l'entrée et sortie de l'aide humanitaire, des denrées alimentaires ou des personnes pour des raisons de santé et de décès.
La province de Luanda commence à observer une clôture sanitaire spéciale, du 26 mai à 23h59 jusqu'au 9 juin prochain.
En vertu du nouveau décret présidentiel, les institutions publiques et privées continueront de fonctionner, dans une première phase, avec 50% des effectifs, jusqu'au 29 juin.
Les entreprises, lit-on dans ce document, augmenteront à 75 pour cent des effectifs au cours de la période du 29 juin au 13 juillet, date à laquelle le retour général des travailleurs est prévu.