Depuis le 18 mars dernier, plus 417 000 personnes ont eu leur Work Access Permits (WAP) et 300 000 ont eu des aides sous le Government Wages Assistance Scheme (GWAS) et le Self-Employed Assistance Scheme (SEAS). Mais pour bénéficier de ces services, les particuliers et compagnies ont dû fournir les détails personnels comme noms, adresses, numéros de téléphone et trajet pour se rendre au travail. Dès lors, la question se pose: que feront les autorités de ces données après la période de couvre-feu sanitaire ?
Selon Ashok Radhakissoon, ancien chairman de l'Independant Broadcasting Authority (IBA) et de l'Information Communication and Technology Authority (ICTA), la Mauritius Revenue Authority ou la police sont tenues de détruire toutes les données accumulées pendant cette période, comme stipulé dans la Data Protection Act. La raison est qu'elles ne seront plus nécessaires pour ces instances car les contrôles n'auront plus lieu. De plus, ces données ne pourront pas être utilisées contre une personne après la période de confinement. «Mais est-ce que la loi est bien respectée ? Ces données ne sont pas transférées vers un autre serveur avant la destruction ?» se demande un autre homme de loi, sceptique. Pour rappel, les WAP sont émis par la plateforme Besafemaurtius qui est gérée par Mauritius Telecom
...