« Asimbonanga » a été l'outil de communication par excellence de la lutte contre l'Apartheid. Avec cette chanson, Johnny Clegg a fait valser les tendances du racisme en Afrique du Sud et a fait tanguer le navire de l'Apartheid avant qu'il n'accoste au port de la liberté.
Extrait de l'album « Thirld World child », enfants du tiers-monde, ce titre est une ode à Nelson Mandela, alors prisonnier à Robben Island à Cape Town, pour son opposition frontale à la ségrégation raciale. Quand Johnny Clegg crée son groupe « Savuka », nom qui signifie « nous sommes débout », quelques militants anti-Apartheid sont déjà assassinés, notamment Steve Biko, le 12 septembre 1977, Victoria Mxengen, le 1er août 1985 et Neil Aggett, le 5 février 1982. L'unique figure de la résistance supposé être en vie est Nelson Mandela, personne n'avait de ses nouvelles. C'est dans ce contexte qu'est né le morceau « Asimbonanga » qui, en langue Zoulou, signifie « nous ne l'avons pas vu ».
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