Le 22 mars dernier, en pleine pandémie du Covid-19, la Guinée tenait, dans un climat de fortes tensions, son scrutin couplé, en l'occurrence les législatives et référendum. Ce, malgré les interpellations de la communauté internationale qui avait émis des réserves sur le fichier électoral et le boycott de l'opposition alors en croisade, avec la société civile, contre le projet de troisième mandat dont elle prête l'intention au président Condé.
Un projet qui passait nécessairement par la tenue de ce scrutin référendaire. Au sortir de ces élections fort agitées du fait des heurts qui ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre, avait éclaté une guerre des chiffres entre l'opposition qui dénonçait de nombreux morts et le pouvoir qui était dans une logique de minimisation des chiffres.
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