Si chaque souverain d'Antananarivo a mis un point d'honneur à marquer son règne par, au moins, une nouvelle construction. Ces différents palais et autres installations ont dû également faire face aux vicissitudes du temps, et même à un bombardement en 1895 et un incendie criminel en 1975. Sans oublier la volonté d'un roi ou d'une reine qui estime qu'un tel Lapa mérite d'être « modernisé ».
Comme les Notes l'ont déjà écrit il y a quelques mois, le Rova d'Antananarivo est « l'ensemble architectural le plus vaste et le plus complet de Madagascar et que c'est un véritable livre d'Histoire de Madagascar ». Vincent Belrose-Huyghues qui a dit ces mots, estime que si le Rova est un témoin de l'évolution historique du royaume, « il porte les traces des différentes étapes d'une construction politique (... ) Ces traces s'inscrivent aussi dans l'espace, l'évolution des formes traduit les différents choix, les diverses influences qui ont marqué le pays » (Revue d'études historiques Omaly sy Anio, N°1 et 2, 1975). Le même auteur reprend une définition du Rova, qui « est, dans une ville ou dans un village, l'enceinte délimitée par un mur ou une palissade réservée au souverain ou à son représentant ».
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