Pour l'agence onusienne, qui regrette que la situation démocratique et celle des droits de l'homme soient loin d'être améliorées sous la présidence de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, les agents de la police et de l'armée seraient responsables de cette augmentation, surtout dans les provinces affectées par le conflit ainsi que dans le Kongo central.
Le Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l'homme (BCNUDH) a observé une « hausse significative et déplorable des violations des droits de l'homme » durant la période de l'état d'urgence sanitaire. Dans son rapport du mois d'avril sur les violations des droits de l'homme en République démocratique du Congo (RDC) publié le 31 mai 2020, cette agence onusienne a reconnu les agents de la Police nationale congolaise (PNC ) et des Forces armées de la RDC (Fardc) comme auteurs d'au moins 30% de ces abus décriés.
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