À entendre les explications de Christian Ntsay, le prix à la pompe ne connaîtra pas de baisse car les arriérés envers les pétroliers sont encore importants.
Les consommateurs, au bout de la chaîne de la distribution pétrolière, supportent les arriérés non payés par l'État envers les pétroliers, s'élevant aujourd'hui entre 120 et 140 milliards d'ariary. À l'assemblée nationale, jeudi dernier, le premier ministre Christian Ntsay a fait clairement savoir que Madagascar ne peut jouir de la baisse conséquente du baril sur le marché international depuis le début de la pandémie « car le passif de l'État envers les compagnies pétrolières évalué à 120 milliards d'ariary au minimum, n'est pas encore réglé ». Le prix à la pompe avant la crise sanitaire est maintenu jusqu'à aujourd'hui, et ce depuis près d'un an même.
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