En Afrique, les travailleurs du sexe font partie des communautés les plus impactées par la pandémie de COVID-19, le confinement et les répressions policières laissant des millions de personnes sans revenu. Ces groupes de population ont toujours été exposés aux violences et aux maladies infectieuses telles que le VIH, mais le COVID-19 aggrave ces risques.
« Les autorités ont fermé les bars et les discothèques, coupant les vivres à la plupart des travailleurs du sexe, qui ne peuvent plus subvenir à leurs besoins alimentaires, payer leurs loyers ou se procurer des médicaments de base pour eux-mêmes et leurs enfants », déplore Peninah Mwangi, directrice exécutive du Bar Hostess Empowerment and Support Programme (BHESP), la plus ancienne organisation kenyane œuvrant en faveur des travailleurs du sexe. « La situation est désespérée. »
...