Le choix était clair et annoncé : la Tunisie rompra avec la politique de la dette extérieure et se contentera de ses propres ressources pour sauver son économie. C'est ce qu'a souligné le Chef du gouvernement à plusieurs reprises et notamment à travers son récent entretien radiotélévisé. En effet, le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, s'est engagé à mettre fin à l'endettement extérieur, mais aussi à trouver une alternative pour éviter l'effondrement des finances publiques, mais l'opération s'annonce difficile.
« Cela ne peut plus durer, j'ai décidé de mettre un terme à l'endettement extérieur et ne plus compter que sur nos propres ressources », a-t-il annoncé tout en affirmant que la dette extérieure s'élevait actuellement à 60% du PIB contre seulement 30% en 2013. Ce qui constitue, selon ses dires, «un danger pour la souveraineté du pays. Mon gouvernement fera en sorte de ne pas dépasser, en aucun cas, le seuil actuel de 60%».
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