Alors que bon nombre de pays membres de la Banque africaine de développement (BAD) et de surcroît non-régionaux ont presque tourné le dos au nigérian Adesina Akinwumi, patron de l'institution, la reconduction de ce dernier devient de plus en plus un gros caillou dans les chaussures de ses ultimes soutiens qui carburent et continuent de s'accrocher aux vagues de tempête.
Si autant le problème de la gouvernance du Président Adesina, élu en 2015 devant des poids lourds comme Christina Douarté et Kordje Bedoumra, sur fonds d'intenses lobbyings, pourtant, se pose avec acuité, aujourd'hui pour certains administrateurs non régionaux, l'institution, elle, est dans une déprime ascendante. Avec en toile de fond, un sentiment de démoralisation qui prend de l'épaisseur, tous azimuts.
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