Une succession lourde de risques
Après sa saisine par le Conseil des ministres par rapport à la succession lourde de risques, du défunt président Pierre Nkurunziza, la Cour constitutionnelle du Burundi a clos le débat dès le lendemain, en ordonnant au tout nouveau président élu, le Général Evariste Ndayishimiye, de prêter serment « dès que possible ». Cette investiture est prévue pour le 18 juin 2020. C'est donc la fin du suspense et des supputations sur l'identité du successeur du pasteur-président, d'autant que la Cour constitutionnelle qui a tranché le débat, est la seule habilitée à constater la vacance du pouvoir, à interpréter les dispositions constitutionnelles en matière de succession dans le cas d'espèce et à investir le nouveau président.
...