Les professseurs de l'Université Pédagogique Nationale montent au créneau pour éxiger ce qui leur "révient de droit". Vendredi dernier était mouvementé par une marche pacifique organisée par l'Association des Professeurs de l'Université Pédagogique Nationale (APUPN) dans l'enceinte de cette alma mater.
Il était question d'exposer leur désaprobation sur le manque de jouissance égale parmi les fonctionnaires de l'Etat. A l'issue de cette marche, ces professeurs ont lu une déclaration dans laquelle ils posent six conditions pour la bonne reprise des activités académiques. Ils exigent : premièrement un salaire décent fixé selon le standart de l'UNESCO ; deuxièmement, le paiement du manque à gagner 2018-2019 dont l'UPN n'a touché aucune tranche malgré les nombreux recours introduits dans des instances compétentes ; troisièmement, la paie de ce qu'on appelle abusivement «nouvelles unités» déjà matriculées et en service plus de quatre ans voir cinq ans ; quatrièement, la suspension de l'IPR jusqu'à ce que de nouveaux salaires soient calculés conformement à la loi portant statut spécial du personnel de l'ESU ; cinquièmenet, le paiement du « trop perçu sur le credit/véhicules», dette que le gouvernement de la République leur doit ; et, enfin, la publication des barèmes salariaux de tous les fonctionnaires et agents de l'Etat allant de la présidence jusqu'au huissier afin d'asseoir la justice distributive qui réduit la tension salariale existante et qui consacre inutilement les inégalités sociales criantes.
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