Le 13 janvier 2020 à Pau, dans le sud-ouest de la France, les chefs d'Etat des pays membres du G5 Sahel déféraient à la convocation du locataire de l'Elysée, Emmanuel Macron, pour non seulement clarifier leurs positions sur la montée du sentiment antifrançais au sein de leurs populations mais aussi redéfinir leur coopération civilo-militaire.
De ce conclave, dans les Pyrénées-Atlantiques, tenu sous une certaine haute tension était sorti un nouveau cadre antiterroriste articulé autour de quatre piliers : le premier, stratégique et militaire, le deuxième, relatif à la formation des armées sahéliennes, le troisième, axé sur le retour de l'Etat et de l'administration dans les zones où ils avaient disparu du fait de l'avancée des groupes terroristes et le quatrième, relatif aux projets et programmes de développement.
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