Ils se font appeler les « orphelins de Thomas Sankara ». Il est bien vrai que depuis la disparition tragique du leader du 4 août 1983, les anciens étudiants burkinabè qu'il avait envoyés se former à Cuba sont abandonnés par l'Etat burkinabè. Regroupés au sein de l'Association de solidarité et d'amitié Burkina Faso-Cuba/ Amérique latine (ASAC-BF/AL), ils ont animé une conférence de presse le 3 juillet au pied du mémorial dédié à l'illustre capitaine pour réclamer réparation.
Alors que la révolution d'août 83 battait son plein, 600 étudiants burkinabè prenaient la direction de l'île castriste en 1986 pour subir une formation politique, technique et professionnelle dans des domaines comme la santé, l'environnement, l'agriculture, les ressources animales et l'économie. Agés entre 12 et 16 ans, ce contingent était composé d'orphelins et d'enfants issus de familles défavorisées.
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