L'Office des nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a publié vendredi son rapport mondial sur la criminalité liée aux espèces sauvages (dont la dernière édition remontait à 2016). Le rapport pointe de bonnes et de mauvaises nouvelles parmi lesquelles l'explosion du trafic d'écailles de pangolin alors que le pangolin est accusé d'être à l'origine de la transmission du coronavirus à l'homme.
Point positif dans ce rapport établi grâce à quatre années de collectes de données, les trafics d'ivoire et de cornes de rhinocéros diminuent selon l'ONUDC. Les décisions de plusieurs Etats d'interdire le commerce d'ivoire ont semble-t-il contribué à faire baisser les transactions illégales. « Il y a une diminution du nombre d'éléphants et de rhinocéros qui ont été braconnés pour l'ivoire - le rhinocéros depuis 2015 -, ensuite une baisse des prix. Et on voit aussi une diminution dans les saisies... Donc tout cela ensemble, nous indique que finalement c'est un marché qui est en train de se contracter », explique Julie Viollaz, chercheur spécialiste des crimes contre l'environnement à l'ONUDC, jointe par Jeanne Richard, du service Afrique de RFI. La Chine a fermé son marché légal de l'ivoire depuis fin 2017, nous rappelle la chercheuse et la Thaïlande a aussi mis en place une législation pour arrêter le trafic d'ivoire et même la possession d'articles d'ivoire.
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