La pandémie du COVID-19 nous touche tous, partout dans le monde, mais elle ne nous touche pas tous de la même manière, aggravant les inégalités et les vulnérabilités préexistantes, en particulier pour les femmes et les filles.
Alors que, dans de nombreux pays, la population est confinée et le système de santé mis à rude épreuve, la santé sexuelle et procréative est reléguée au second plan et la violence de genre est en augmentation. Le Fonds des Nations Unies pour la population, ou FNUAP, prévoit que, si les mesures de confinement accompagnées de perturbations majeures des services de santé devaient se poursuivre pendant encore six mois, ce sont 47 millions de femmes qui, dans les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire, risquent de ne pas pouvoir accéder à des moyens de contraception modernes, ce qui entraînerait 7 millions de grossesses non désirées. Quelque 31 millions de nouveaux cas de violence de genre pourraient également faire leur apparition.
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