L'année 2020, dont nous vivons le début du second semestre, sera à coup sûr marquée par l'ampleur des actions menées en France, en Angleterre mais aussi et surtout en Afrique dans le but de commémorer dignement les évènements qui permirent aux nations démocratiques européennes de sortir victorieuses de la Deuxième Guerre mondiale. Ayant débuté le 18 juin simultanément à Paris et à Colombey-les-deux-églises, village où repose le général de Gaulle, avec la commémoration de l'appel lancé il y a quatre-vingt ans depuis Londres par l'homme qui rendit à la France sa liberté, sa dignité, elle se poursuivra dans quelques semaines, du 24 au 27 octobre précisément, en Afrique centrale et tout spécialement à Brazzaville qui fut pendant trois longues années la capitale de la France Libre.
Sans anticiper sur les cérémonies, les conférences, les manifestations de tous ordres qui nous feront revivre cette grande page de l'Histoire, il convient ici et maintenant de souligner le rôle essentiel que joue la Fondation Charles de Gaulle dans la conservation de notre mémoire collective. Installée à Paris au 5 rue de Solferino, là même où le général de Gaulle établit son bureau de 1947 à 1958 - année où il reprit les rênes de la France après avoir fondé la Vème République - cette institution ne se contente pas d'entretenir le souvenir de la longue et belle page de l'Histoire de France qui s'écrivit alors. Elle agit de façon très concrète dans le cadre de l'éducation, de l'intégration sociale, du refus de la fatalité, de la lutte contre la radicalité, du rassemblement et de la participation, de la bonne gouvernance, bref de tout ce qui peut contribuer d'une manière ou d'une autre au progrès humain.
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