Remis en avril 2018 par les autorités maliennes à la Cour pénale internationale (CPI), Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud, du nom de ce tristement célèbre commissaire de la police islamique de Tombouctou sous l'ère djihadiste d'Ansar dine, en 2012, a comparu le 14 juillet dernier, en premier appel devant la Justice internationale pour répondre de crimes de guerre et crimes contre l'humanité, viols et esclavage sexuel commis dans le contexte de mariages forcés et destruction de mausolées.
Ce procès fait suite à un autre qui avait abouti à la condamnation, en 2016, d'un autre djihadiste malien, Ahmad Al Faqi Al Mahdi, à 9 ans de prison pour avoir pris part, en 2012, à la démolition de mausolées protégés à Tombouctou, un site inscrit par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), au patrimoine mondial de l'humanité. En cela, ce jugement est déjà porteur d'espoirs et cela avant même que le verdict ne soit connu.
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