Madagascar: Migration clandestine - Liberté surveillée pour un marin

Traduit devant le Pôle anticorruption (PAC), aux 67 ha, la semaine passée, un commandant de navire a bénéficié d'une liberté sous contrôle judiciaire. Il a été accusé de trafic d'être humain et mise en danger de la vie d'autrui. La police suit maintenant à la trace son coauteur et un couple propriétaire du bateau. Des renseignements les concernant sont déjà parvenus au service central des enquêtes spécialisées (SCES) qui n'attend que le feu vert du ministère public pour les interpeller.

Ces suspects ont transporté trente-deux voyageurs malgaches clandestins d'Ambanja vers Mayotte, le 24 juin. Chacun des migrants leur a payé 3 millions d'ariray pour pouvoir embarquer. Une panne de moteur est survenue au cours de la traversée, les empêchant d'arriver à temps comme il a été prévu. Ils ont fini par se faire remarquer par la police garde-côte mahoraise. L'un des deux commandants a réussi à s'enfuir à la nage. L'autre et les passagers ont été arrêtés et fouillées. Ils n'avaient ni carte d'identité nationale ni passeport. Ils ont été expulsés de l'île et rapatriés en avion. Le pilote du bateau a été livré au SCES. Il a obtenu une liberté surveillée, selon la citation du PAC.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.